- Maitrise d'ouvrage
- Ville de Créhange (France)
- Maîtrise d'œuvre
- Busato Maxime Architecture. Rolf Matz et Emmanuelle Fortin architectes assistants
- Lieu / Programme
- Médiathèque, bibliothèque relais, salle de spectacle de 400 places, salle de danse, cuisine 400 couverts et aménagements extérieurs
- Surface
- 3 657 m2
- Coût
- 6 200 000 € H.T.
DEVELOPPEMENT DURABLE
Organisation autour d’un jardin intérieur et mise en place d’une façade sud épaisse pour filtrer les rayons solaires directs et éviter l’éblouissement et la chaleur en été.
Végétalisation des toitures terrasses pour ralentir le ruissellement des eaux de pluies.
Des panneaux solaires permettent la production de l’eau chaude sanitaire.
Le projet utilise des produits naturels tels que la pierre et le bois et un traitement acoustique spécifique, ainsi qu’une sonorisation ont été mis en place.
Une attention particulière a été portée à la gestion des déchets de chantier.
Le projet propose un bâtiment unitaire regroupant dans une même enveloppe le centre culturel et la médiathèque, unis sous un même volume compact et de forme simple. Il est constitué d’une enveloppe en béton enduit percé de petites boîtes de pierres rouge ainsi que d’un élément exceptionnel composé de deux grands voiles de pierre surmontés de trois canons à lumière circulaires en béton blanc.
Posé sur un socle et entièrement transparent au rez de chaussée, le bâtiment propose des relations visuelles variées avec l’extérieur. Les éléments en pierres donneront une identité forte au projet en préservant et en accentuant le rapport avec les bâtiments voisins: formes simples, gabarits et polychromie identiques.
Le volume paraît suspendu au-dessus d’un espace transparent. Il est marqué par deux éléments distincts :
- un volume suspendu au-dessus des boîtes en pierres, il contient le centre culturel,
- un grand voile en pierres, suspendu au-dessus d’un socle de même nature qui contiendra la médiathèque.
Celui-ci est surmonté de trois canons à lumière qui viennent éclairer la rampe.ière qui viennent Reliant les deux éléments du programme, un grand hall largement vitré sur l’extérieur et jusque dans le jardin, propose à l’angle des deux rues, le noyau du projet et véritable lieu de rencontres.
- Maitrise d'ouvrage
- Ville de Genève (Suisse)
- Maîtrise d'œuvre
- Busato Maxime Architecture. Emmanuelle Fortin et Marion Pondaven architectes assistantes
- Lieu / Programme
- Genève, Salle frontale 505 places, salle modulable 330 places, salles de répétitions, ateliers.
- Surface
- 12 000 m2
- Coût
- 40 000 000 € H.T.
DEVELOPPEMENT DURABLE
Aucune énérgie fossile utilisée dans ce bâtiment qui est classé Minergie en Suisse, l’équivalent du passif en France
La qualité et la quantité de l’éclairage naturel sont particulièrement étudiés.
L’utilisation de matériaux naturels tels que la pierre et le verre est un élément important du projet, ainsi que la gestion des déchets de chantier.
Les délais de chantier sont raccourcis grâce à la préfabrication en atelier, ensuite, tout est monté à sec sur place.
La volumétrie élémentaire du projet, associée à une enveloppe pleine de nuances, crée une atmosphère élégante et subtile. En journée, composée de lies de pierres et de lames de verres, l’enveloppe s’efface, et ouvre les divers espaces sur leur environnement. De nuit, tout s’inverse le Théâtre apparait comme une boîte de lumière créant un signal dans la ville.
Une relation harmonieuse du bâtiment par son volume, sa transparence et la pertinence de son insertion avec son environnement immédiat est créée.
Le principe de la double peau extérieure baptisée « le printemps permanent », composé de feuilles de verre, permet d’assurer un confort d’été et d’hiver, grâce à un dispositif simple de fourreaux et de clapets de ventilation.
Une ventilation adaptée en fonction des besoins spécifiques de chaque salle, est couplée avec un système de récupération de calories sur l’air extrait.
L’optimisation de la consommation de l’énergie a été obtenue par des systèmes à faible empreinte énergétique (Puits provençal...)
- Maitrise d'ouvrage
- Ville de Morhange (France)
- Maîtrise d'œuvre
- Busato Maxime Architecture. Frank Brunier architecte assistant
- Lieu / Programme
- Transformation d’un ancien bâtiment militaire en salles de musique et de danse
- Surface
- 930 m2
- Coût
- 650 000 € H.T.
DEVELOPPEMENT DURABLE
Réorganisation de tous les espaces intérieurs pour un fonctionnement optimal,
Isolation complète de l’ensemble du bâtiment
Changement de l’ensemble des fenêtres par des châssis bois à isolation renforcée
Mise en place d’un chauffage neuf adapté à chaque espace,
Ventilation double-flux de la salle de danse,
Traitement acoustique en fonction de la spécificité de chaque salle de musique
Utilisation de panneaux solaires pour l’eau chaude sanitaire,
Utilisation de produits naturels tels que la brique et le bois,
Gestion des déchets de chantier pendant la déconstruction.
Les salles de cours de danse et de musique sont aménagées dans un ancien bâtiment militaire (bâtiment B14) qui sera pour l’occasion réhabilité.
Le projet consiste à tourner ce bâtiment vers la ville en lui donnant le statut d’un équipement public, à le rendre conforme aux normes en vigueur ainsi qu’à modifier son aménagement intérieur. Des emmarchements sont projetés au niveau de la façade principale dans le but de relier les points hauts et bas du terrain en supprimant la configuration en cul-de-sac de l’ancien accès. Cet emmarchement est un aménagement urbain qui renforce la nouvelle fonction publique et locale du bâtiment B14. Une passerelle tendue entre la rue et le premier étage du bâtiment permet aux personnes à mobilité réduite d’accéder directement aux salles d’activités proposées et de créer une entrée tournée vers la ville. Cette passerelle rentre ensuite dans le bâtiment au travers d’un espace en double hauteur où nous trouvons l’accueil, l’espace détente ainsi que l’ascenseur nécessaire au fonctionnement de cet équipement.
Sur ce terrain il n’y a pas de contraintes architecturales particulières cependant le bâtiment est conservé dans son aspect existant, caractéristique des bâtiments militaires du XIXe° siècle et du début du XXe° siècle, avec des variations sur le travail de la brique, une couverture en tuile et les traces de modification successives. Tandis que l’emmarchement en pierre reste neutre, la passerelle, une simple dalle de béton avec des gardes corps en verre, constitue l’élément contemporain qui marque cette nouvelle utilisation du bâtiment.
- Maitrise d'ouvrage
- Ville de Nancy (France)
- Maîtrise d'œuvre
- Busato Maxime Architecture. RCR arquitectes architectes associés
- Lieu / Programme
- Hall d’exposition, auditorium 1100 places, restaurants et bureaux
- Surface
- 28 000 m2
- Coût
- 50 000 000 € H.T.
DEVELOPPEMENT DURABLE
Le principe de « peau extérieure » permettra toutefois de limiter fortement les besoins en chauffage, en créant un espace tampon absorbant les variations brutales de conditions extérieures. Les espaces à traiter thermiquement seront ainsi en contact avec un espace tempéré quelle que soit la saison : le rayonnement solaire sera capté en hiver pour bénéficier d’apports thermiques gratuits, et la large ventilation réalisée grâce à des châssis ouvrant en partie basse et haute permettant la circulation et le renouvellement de l’air, limitera les apports solaires trop importants en été.
Avec l’arrivée du TGV vient le moment pour la ville d’aménager le dernier grand vide hérité de ses fortifications.
Apres le cours Léopold et le parc de la pépinière, c’est le vaste espace en limite sud ouest de la ville de Charles III qui doit être configuré.
Le bâtiment du Tri Postal doit être conservé, la clarté de son architecture rationaliste ne doit pas être dénaturée par une réutilisation inappropriée.
Sur les traces des anciennes fortifications et pour préserver le sens du centre de tri postal nous proposons une démarche ambitieuse : la création d’un grand parc urbain contemporain fédérateur qui assure la transition entre la ville de Charles III et les voies ferrés. Un espace unitaire de l’échelle du cours Léopold qui de la gare à l’avenue du général Leclerc s’étend le long des voies.
Le centre de congres joue le rôle de médiateur urbain il tisse des liens avec les différents éléments disparates du paysage pour les activer, les mettre en tension, les ordonner et les révéler.
Le traitement radicalement abstrait des façades évite la confrontation avec les autres bâtiments et la volumétrie élémentaire du projet ordonne le paysage urbain.
L’enveloppe alternance rugueuse de strates horizontales composées de pierre blanche d’Euville, de vitrage contrecollé de marbre translucide, de vitrage sablé et de vitrage clair permet d’articuler unité volumétrique et variété des espaces intérieurs. La délicatesse de cette peau équilibre la puissance massive des volumes qui se révèlent selon le point de vu tantôt opaques tantôt transparents ou translucide.
- Maitrise d'ouvrage
- Ville de Rethel (France)
- Maîtrise d'œuvre
- Busato Maxime Architecture. Marion Pondaven architecte assistante
- Lieu / Programme
- Restructuration et extension de la salle des fêtes en salle d’activités et salle de spectacles.
- Surface
- 2 500 m2
- Coût
- 3 200 000 € H.T.
DEVELOPPEMENT DURABLE
Végétalisation des toitures terrasses pour éviter le ruissellement des eaux de pluie,
Utilisation de panneaux solaires pour l’eau chaude sanitaire,
Confort, gestion de l’eau et de l’énergie,
Gestion des déchets de chantier.
Le projet propose un bâtiment unitaire regroupant dans une même enveloppe le bâtiment existant, la grande salle de spectacles et la salle d’activités, unis sous un volume compact et de forme simple.
Il est constitué d’une peau de verre opalescent qui enveloppe, d’une part la structure et la toiture du bâtiment existant entièrement conservés et d’autre part, les différentes extensions en béton.
Le gabarit du projet respecte celui des autres bâtiments.
Tous les arbres de la parcelle sont conservés.
- Maitrise d'ouvrage
- Université de Metz
- Maîtrise d'œuvre
- Busato Maxime Architecture. Alain Casari et Thierry Mercier architectes associés
- Lieu / Programme
- Théâtre 150 places, salles de répétition, cafétaria & Maison de l’étudiant
- Surface
- 1 100 m2
- Coût
- 991 000 € H.T.
DEVELOPPEMENT DURABLE
Utilisation de matériaux drainants au sol pour éviter le ruissellement des eaux de pluie,
Utilisation de produits naturels tels que la pierre,
Débord de auvent important pour obtenir un confort d’été,
Traitement acoustique spécifique,
Confort, gestion de l’eau et de l’énergie.
Le nouveau théâtre du Saulcy est situé à l’entrée de l’île du Saulcy, sur l’emplacement de l’ancien TPL, dans le parc qui relie le campus au plan d’eau. Il participe à la création d’un nouveau pôle culturel composé de la bibliothèque universitaire, du théâtre, de la future maison de l’étudiant et de la présidence de l’université.
Une grande place dallée forme un socle, conçue comme un lieu de vie et de rencontre privilégié de l’université.
Soigneusement mise en valeur par l’éclairage nocturne, elle est accompagnée d’un bassin d’eau sur lequel sont posées les trois boîtes de pierres abritant les loges du théâtre, rappelant symboliquement la situation de l’ensemble de l’université du Saulcy.
Le bâtiment est très bas, hormis le volume de la salle, pour rendre visible les arbres.
Il se décompose en quatre éléments: la salle et le plateau, les parties spécifiques au théâtre : loges, atelier, salles de répétition, le hall très lumineux qui s’ouvre sur le parvis en offrant un lieu privilégié de rencontre,
Les bureaux à l’étage reliés par une passerelle de laquelle on découvre lle hall en double hauteur.
- Maitrise d'ouvrage
- Ville de Rosbruck (France)
- Maîtrise d'œuvre
- Busato Maxime Architecture. Vincent Toffaloni architecte associé et Emmanuelle Fortin architecte assistante
- Lieu / Programme
- Grande salle polyvalente, scène, salle d’activité, bureaux et vestiaires
- Surface
- 880 m2
- Coût
- 1 100 000 € H.T.
DEVELOPPEMENT DURABLE
Implantation du bâtiment en porte à faux pour minimiser la modification du terrain,
Orientation dans le parc existant pour conserver tous les grands arbres,
Végétalisation des toitures terrasse pour éviter le ruissellement des eaux de pluies,
Utilisation de panneaux solaires pour l’eau chaude sanitaire,
Utilisation de produits naturels tels que la pierre et le bois,
Organisation autour d’un patio planté pour obtenir un confort d’été,
Mise en place d’une deuxième peau en façade sud,
Confort, gestion de l’eau et de l’énergie, gestion des déchets de chantier.
Disposé avec soin dans le site, le bâtiment est un signal fort, un élémnet emblématique pour Rosbruck.
Il prend la mesure et se confronte à ce paysage défini par l’autoroute, le pont et le coteau boisé du parc. Le bâtiment qui s’ancre dans le sol se projette vers l’autoroute, symboliquement il la dépasse pour recréer un lien avec le coeur de la commune. Le paysage se retourne, le parc d’Hambush est réintégré dans le bourg.
Le choix d’implantation du projet permet, en séparant les flux automobiles et piétons, de conserver le caractère actuel du parc, un espace protégé réservé aux promeneurs. Les voitures sont limitées au parking situé à proximité immédiate de l’entrée.
L’accès du site initie la montée vers le projet ; cette promenade qui se fond avec les cheminements existants emmène vers l’entrée du bâtiment qui s’ouvre vers le parc. Protégée et signalée par un auvent, elle donne accès au hall, espace central desservant toutes les fonctions actuelles du programme et de l’extension future.
Le hall largement ouvert sur le patio est un espace intime et protégé, une transition entre le parc et la grande salle. Entré dans la salle, on se retrouve projeté vers le paysage, la façade de la salle est une grande fenêtre, ouvrant l’espace sur l’extérieur. Ce grand cadrage permet de magnifier ce site, n’occultant ni la force de l’autoroute, ni la présence du clocher centre symbolique de la commune. ROSBRUCK redécouvert à partir du bâtiment.